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Les 10 improbables

Dernière mise à jour : 18 sept. 2019

Ils ont porté le numéro 10 mais n'avaient rien ni du rôle, ni des caractéristiques des meneurs de jeu : voici sept joueurs qui ont usurpé les deux chiffres magiques.


William Gallas (Arsenal, 2006-2010)

Le départ à la retraite de Dennis Bergkamp à l’été laisse vacant le numéro 10. Défenseur central alors âgé de 29 ans, William Gallas, recruté en provenance de Chelsea, souhaite le 13 qu’il portait chez les Blues mais celui-ci est pris par le Biélorusse Alexander Hleb. Il se rabat sur le 10, requête acceptée, après réflexion, par Arsène Wenger. De quoi décharger un joueur offensif d’une trop grande pression, paraît-il.


Lassana Diarra (Real Madrid, 2009-2011)

Joueur doué avec le ballon, le milieu défensif est d’abord recruté pour être le récupérateur qui assurera, à sa façon, les mêmes tâches que Claude Makelele avant lui. Au départ de Wesley Sneijder, il passe du numéro 6 au 10, dans une équipe qui compte pourtant Kaka ou Mesut Özil et où il dépanne parfois au poste de latéral. Il retrouvera le 10 quelques années plus tard et dans une équipe bien moins armée, l’Olympique de Marseille.


Ramon Heredia (Argentine, 1974)

Comme les Pays-Bas, qui font toutefois une exception pour le numéro 14 de Johan Cruyff, l’Argentine dispute la Coupe du monde 1974 en attribuant les numéros par ordre alphabétique – en dehors des gardiens, à qui l’on réserve le 1, 12 et 21. Si les Néerlandais voient l’ailier René van de Kerkhof récupérer le 10, c’est le défenseur de l’Atlético Madrid Ramón Heredia qui arbore le mythique numéro sous les couleurs albicelestes. Quatre ans plus tard, Kempes profitera du même procédé (moins les exceptions pour les gardiens, numéros 3, 5 et 13) pour récupérer le 10. En 1982, cela conduira d’ailleurs le milieu offensif Osvaldo Ardiles à arborer le numéro 1, Diego Maradona bénéficiant alors lui aussi d’une exception pour garder son 10.


Cristiano Lupatelli (Chievo Vérone, 2001-2003)

Remplaçant à la Roma, le gardien signe au Chievo Vérone pour devenir numéro un. Celui qu’il aura dans le dos sera le 10, une rareté et dont l’explication fournie par l’intéressé est toute simple : il l’aurait gagné au gala de charité du club. “La valeur des numéros dans le football change, constata-t-il. Le numéro dix n’est plus aussi spécial qu’il l’était.” Son passage à Vérone marquera en tout cas plus les esprits que celui du précédent porteur, Raffaele Cerbone, presque pas aligné la saison précédente.


Adam Musial (1974) et Wojciech Rudy (1978) et Stefan Majewski (1982, 1986)

Pendant quatre Coupes du monde successives, le numéro 10 de la Pologne était… un défenseur, gauche dans le cas d’Adam Mucial en 1974 et Wojciech Rudy en 1978, central pour Stefan Majewski. Ce dernier portait d’ailleurs systématiquement le 10 quand il portait le maillot de sa sélection. La fédération polonaise n’a pas répondu à nos sollicitations pour éclaircir ce mystère.


Walter Ayovi (2010-2016)

Le latéral gauche équatorien a débuté en sélection en 2001 avec le numéro 23. Il a finalement dû attendre de reculer d’ailier à défenseur avec la Tri pour récupérer le 10 à partir de 2010, son porteur précédent, l’attaquant Felipe Caicedo, se rabattant sur le 9. Ayovi a ainsi arboré le numéro mythique pendant le Mondial brésilien (notamment contre la France) puis en club, à Pachuca (Mexique) en 2014/15 et plus récemment de retour au pays au Guayaquil City FC.


Julien Faubert (2006)

Août 2006. La France n’a pas encore digéré sa défaite en finale de la Coupe du monde allemande, ni la retraite sur un coup de tête de son numéro 10. Le numéro vacant est un costume bien large que personne n’ose endosser. Sauf Julien Faubert, alors milieu droit, qui reçoit un cadeau empoisonné quelques jours après son vingt-troisième anniversaire. Un remplaçant pas vraiment destiné à étrenner la légendaire tunique sur le terrain. Mais les Bleus sont tenus en échec par la Bosnie en amical, et Faubert l’est l’un des trois seuls recours offensifs sur le banc, avec Sylvain Wiltord et David Trezeguet. Le futur joueur moqué du Real Madrid remplace Ribéry à vingt minutes de la fin et fait honneur au numéro en marquant le but de la victoire dans les arrêts de jeu. Il ne portera plus jamais le maillot de l’équipe de France.

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